Nuit de la saint Sylvestre

Catégories : Femmes fessées
il y a 1 an
  • Cynthia… Écoute, là ! Je voudrais te demander quelque chose…
  • Eh ben vas-y !
  • Cette nuit, pendant le réveillon, t’étais bien là ? Avec nous ?
  • Oh, que oui !
  • Qu’est-ce qui s’est passé au juste ? Parce qu’il y a bien des bribes qui me reviennent par-ci par-là, mais ce que je me demande si je l’ai pas rêvé, tout ça. En plus il y a des filles – Coralie, Bénédicte, mais pas seulement elles – qui me racontent des trucs dont je suis sûre que ça a jamais existé. Que c’est juste pour me faire flipper. Alors ce que je voudrais, c’est que tu me dises, toi, mais vraiment. Tout. Depuis le début.
  • Depuis le début ? Bon. Eh bien, d’abord on a mangé avec tous ceux de la Country.
  • Oui, ça je me rappelle.
  • Après, on s’est tous retrouvés en boîte…
  • Jusqu’aux douze coups de minuit. Bonne année, tout ça. C’est bon. C’est après que je me rappelle pas.
  • Après, ça s’est mis à carburer au whisky.
  • Et c’est là que ça se gâte. Parce que boire j’ai pas vraiment l’habitude.
  • Oui, ben ça on a vu ! Parce que t’as commencé par faire du rentre-dedans comme c’est pas permis à Yann.
  • Yann… Celui de la confiserie ?
  • Non. Le copain à Deborah…
  • C’est pas vrai !
  • Eh, si !
  • Oh, la honte ! Je me rappelle pas. Je me souviens de rien. Et alors ?
  • Elle l’a ramassé vite fait.
  • Je comprends mieux pourquoi elle me fait la gueule.
  • Oh, ben ça, il y a de quoi ! Parce que tu te serais vue !
  • J’arrangerai ça ;
  • À mon avis t’auras du mal, mais bon…
  • Et après ?
  • Après tu t’es encore enfilé de grandes rasades de whisky et t’as entrepris d’expliquer aux mecs accoudés au bar que tu t’étais rasé la chatte.
  • J’ai pas fait ça ?
  • C’était tout frais, tu leur disais. De l’après-midi ça datait. Avant t’étais contre. Ce qu’était idiot. T’étais idiote. Parce que qu’est-ce tu te sentais mieux comme ça ! C’était tout doux. Tout tendre.
  • Hou la la !
  • Comme tu dis, oui. Parce qu’il y en a un qui t’a traitée de menteuse. Que s’il voyait pas, comme saint Thomas, il te croirait pas…
  • C’était qui ? Je lui ai pas montré au moins ?
  • Julien Morin. T’as pas montré, non. T’as fait mieux que ça. T’as déboutonné ton pantalon, t’as pris sa main et tu l’as carrément enfilée dans ta culotte. Et là ? Là ? T’étais une menteuse peut-être ?
  • Je boirai plus une goutte d’alcool. Jamais.
  • Et évidemment tu penses bien que les autres aussi ils ont voulu vérifier.
  • Bon, ça va ! J’ai compris. Il y en a eu combien ?
  • Quatre. Et il y en aurait eu beaucoup plus si Clotilde n’était pas intervenue. Elle avait beau être presque aussi saoule que toi, elle conservait quand même une once de lucidité. Et elle t’a entraînée dehors. « Allez, viens prendre l’air, ça te rafraîchira les idées… » Sauf que vous êtes sorties avec une bouteille pleine. Que vous avez vidée sur le trottoir. Au goulot.
  • Je me rappelle vraiment rien. C’est de la folie.
  • Il y a un couple de vieux qu’est passé. Sur le coup de trois heures du matin. Style BCBG, manteau de fourrure et compagnie. Il vous a prises à partie. « Vous avez pas honte de vous mettre dans des états pareils ? » Clotilde les a regardés s’éloigner. « C’est vrai, ça ! Ils ont raison. T’as pas honte de te mettre dans des états pareils ? » Tu t’es mise à rire comme une folle. « Et on se moque de l’autorité. En plus ! Tu vas voir ce que ça va te coûter, ma petite. Parce que je te rappelle quand même que, dans ma famille, on est shérif de père en fils. Et qu’on en a maté de bien plus coriaces que toi. Le 18ème amendement de la Constitution stipule qu’il est interdit de boire de l’alcool sur la voie publique. Tu n’es pas sans le savoir, je suppose ? La loi, c’est la loi. Pour toi comme pour les autres. Tu as quelque chose à dire pour ta défense ? » « Oui. Je suis bourrée. » «  Objection rejetée. Exécution immédiate de la sentence. Allez, hop ! Fessée… » Elle s’est assise sur le tonneau publicitaire qu’il y a à l’entrée et elle a entrepris de te déculotter. Toi, tu continuais à rigoler tout ce que tu savais… « Mais on va voir mon cul ! Si ! On va voir mon cul… » On l’a vu. Ah, ça, pour le voir on l’a vu. Tout le monde l’a vu. Les gens qui passaient. Ceux de la boîte qui sont sortis exprès. Pas question de louper ça. Il y en avait même aux fenêtres. Et elle t’a VRAIMENT flanqué une fessée. Pas très fort, mais une fessée quand même.
  • Oh, la honte ! Non, mais la honte ! De ma vie, j’y remets plus les pieds, moi, là-bas…
  • Ce qui empêchera pas que, à mon avis, tu vas en entendre parler. Et pendant un sacré moment…
Very bad trip érotique. Il ne manquerait plus de finir le texte avec .... "Et ce n'est pas le pire"
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